Genevieve Michon

Membre permanent

Ethnobotanie, ethnoécologie

Mes travaux se situent à la croisée de l’ethnoécologie et de la « Political Ecology ». Je me suis spécialisée sur l’étude des relations des populations locales aux espaces forestiers, et sur celle de la qualification patrimoniale des cultures agro-sylvo-pastorales, en milieu tropical humide dans un premier temps, puis en Méditerranée et au Maghreb. Je m’intéresse donc aux gestions locales de « la nature », à la fois comme résultante de la mise en œuvre de savoirs locaux et de relations sociales localisées, et comme objet situé au cœur des tensions et des controverses autour de la complexe question de l’environnement, explorant les différentes confrontations entre enjeux locaux, relations États/communautés locales, et politiques globales. J’ai dirigé pendant 10 ans (2000-2010) plusieurs unités de recherche à l’IRD (UR 112, 168, 195) puis pendant 5 ans (2011-2015) un laboratoire mixte international (LMI MediTer) J’ai aussi dirigé 9 projets de recherche interdisciplinaires autour des questions des relations sociétés/forêts et des qualifications des cultures agropastorales en Méditerranée, dont 2 projets ANR et 1 projet européen Je consacre depuis 2015 une partie de mon temps au dialogue sciences/sociétés autour des questions socio-environnementales, à travers des conférences (une dizaine par an) et des cours à destination d’un public non-universitaire, des émissions radiophoniques, la participation à des débats citoyens, des expositions, et l’écriture d’ouvrages à destination d’un public élargi. Je m’intéresse aussi aux approches sensibles de l’environnement, notamment via l’exploration des fécondations croisées entre art et sciences, à la fois comme domaine et outil de recherche, et comme mode de diffusion des résultats de mes recherches à destination du grand public. J’ai une première formation d’ingénieur agronome, que j’ai prolongée dans le champ des sciences humaines et sociales avec la réalisation d’une thèse en ethnobotanique à l’Université de Montpellier (1985). Mes travaux se situent à la croisée de l’ethnoécologie et de la « Political Ecology ». Je me suis spécialisée sur l’étude des relations des populations locales aux espaces forestiers, et sur celle de la qualification patrimoniale des cultures agro-sylvo-pastorales, en milieu tropical humide dans un premier temps, puis en Méditerranée et au Maghreb. Je m’intéresse donc aux gestions locales de « la nature », à la fois comme résultante de la mise en œuvre de savoirs locaux et de relations sociales localisées, et comme objet situé au cœur des tensions et des controverses autour de la complexe question de l’environnement, explorant les différentes confrontations entre enjeux locaux, relations Etats/communautés locales, et politiques globales. Je consacre depuis 2015 une partie de mon temps au dialogue sciences/sociétés autour des questions socio-environnementales, à travers des conférences (une dizaine par an) et des cours à destination d’un public non-universitaire, des émissions radiophoniques, la participation à des débats citoyens, des expositions, et l’écriture d’ouvrages à destination d’un public élargi. Je m’intéresse aussi aux approches sensibles de l’environnement, notamment via l’exploration des fécondations croisées entre art et sciences, à la fois comme domaine et outil de recherche, et comme mode de diffusion des résultats de mes recherches à destination du grand public.

Adresse professionnelle : Université Paul Valéry-Montpellier 3, Site Saint-Charles, Rue du Professeur Henri Serre, 34080 Montpellier

E-mail : genevieve.michon@ird.fr

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