Instruments de partenariat
INSTRUMENTS DE Partenariats
Comment conjuguer conservation de la biodiversité et amélioration des conditions de vie des populations locales ?
La biodiversité de la forêt primaire malgache est une richesse mondiale, sa préservation est une priorité. Mais elle ne peut se faire au détriment des populations qui vivent de ses multiples usages. Le dispositif veut relever ce double défi : préserver la forêt et lutter contre la pauvreté, en impliquant les communautés de base dans la conservation et la valorisation durable des ressources naturelles et des écosystèmes qui les abritent. Pour cela, il met en œuvre une recherche multidisciplinaire à différentes échelles.
Comprendre et agir pour le développement des systèmes pastoraux et leur insertion dans les économies nationales.
En dépit de la crise généralisée qui secoue la région sahélienne, l’élevage pastoral demeure un système de vie et de production majeur des zones arides en Afrique. Dans ce contexte, sa durabilité dépend aussi de sa capacité à préserver les milieux naturels et à coexister avec d’autres activités. Le dispositif œuvre pour un élevage pastoral durable, mieux intégré aux économies nationales et articulé aux autres systèmes de production en zones sèches.
Comment la gestion des caféiers et cacaoyers en agroforesterie peut-elle renforcer la compétitivité de l’agriculture familiale ?
En Amérique centrale, 90 % des systèmes agroforestiers à base de caféiers et de cacaoyers sont aux mains de petits producteurs. Ces productions participent largement au développement des pays les plus pauvres (Honduras, Nicaragua). Les ressources naturelles et la diversité biologique sont aussi des atouts fondamentaux de la région. La recherche contribue à quantifier la production de valeurs et de services environnementaux par ces systèmes afin de concevoir, avec les agriculteurs et les autres acteurs, des stratégies de gestion compétitives, diversifiées et durables.
Dans un contexte de forts changements climatiques en zone sahélienne, le LMI a pour objectif principal, l’étude des liens existants entre le développement de certaines maladies sur le riz et autres céréales (maïs, sorgho) et les pratiques agricoles. Ces liens, souvent complexes, sont peu étudiés dans la sous-région et doivent être abordés à plusieurs échelles spatiales (de la parcelle à une zone plus largement définie). Une meilleure compréhension au niveau spatial de la dynamique de prolifération des agents pathogènes, de l’occupation des sols et des pratiques agricoles (utilisation des intrants) permettra d’améliorer les rendements des cultures (riz, maïs, sorgho) ainsi que leurs disponibilités sur les marchés locaux ou régionaux.
L’Amérique centrale regroupe certains des pays les moins avancés du continent américain et les plus précarisés dans leurs économies et leurs institutions (Honduras, Nicaragua, Guatemala). La mondialisation s’y exprime à travers l’intensification des processus de circulation et leur élargissement à de nouveaux facteurs, de nouvelles ressources. Ces processus de circulation concernent à la fois des biens et des produits (marchandises légales ou non), des individus (migrant.es et mobiles), mais aussi des idées, des savoirs, des pratiques symboliques, des règles et des normes.Le LMI MESO cherche à comprendre l’impact de ces circulations intenses sur les relations de pouvoir et les formes de gouvernance des espaces et des ressources, notamment en termes de production des politiques publiques et de leur mise en œuvre.
Le LMI proposé ici a pour ambition d’unir les compétences des sciences de la vie et de la terre, des sciences humaines et sociales et des sciences des données numériques, autour d’un projet ambitieux, novateur et localement attendu sur les paysages de Madagascar. Ce LMI souhaite s’illustrer dans le secteur scientifique national et international en mettant au coeur de sa stratégie un objectif d’excellence mais aussi d’échanges et de collaboration avec les acteurs du développement et de l’environnement. Le LMI se positionne sur les thématiques de conservation de la biodiversité, du changement social, économique et climatique, des débats sur les services écosystémiques, de l’agroforesterie et plus globalement des sciences de la durabilité.
Comment concilier préservation de l’environnement et appui aux populations rurales dans cette région, dont l’importance écologique est déterminante à l’échelle globale et le potentiel agricole si prometteur ?
L'Amazonie ne se limite pas à son massif forestier. C’est aussi un lieu de vie, une source d’emplois et de revenus pour des millions de personnes, des filières agroalimentaires et énergétiques internationales. Promouvoir des formes durables de développement dépasse la seule lutte répressive contre la déforestation. Il s’agit de construire avec les acteurs locaux des alternatives de production respectueuses de l’environnement et d’organiser les forces vives sur le territoire autour de cet objectif. Une telle transition agraire passe par une production scientifique de qualité proche des acteurs et par la formation.
Un réseau pour produire plus en préservant les ressources
Depuis plusieurs décennies, les pays du Sud-Est asiatique suivent différentes voies d'intensification en raison de la demande croissante de produits agricoles. Cette intensification conduit à une simplification des agricultures familiales et du paysage agricole et induit une augmentation de la sensibilité au changement climatique. La vulnérabilité des agricultures est exacerbée dans certaines zones agroécologiques où l'agriculture est essentiellement pluviale et où le changement climatique peut avoir une influence considérable sur la productivité et la rentabilité. L’intensification de l’agriculture a évolué à un rythme différent et a eu des impacts écologiques et sociaux variables selon l'histoire, les changements démographiques, modèles de développement économique et le potentiel agroécologique des paysages des différents pays de la région. Avec une augmentation de la pression démographique, une pression accrue sur ses ressources naturelles et les effets du changement climatique chaque jour plus présents, l’Asie du Sud-Est est à la croisée des chemins en ce qui concerne son développement agricole, appelant à une transition agroécologique.
Comment aider le monde rural et les décideurs à se repositionner au travers des différents instruments de développement rural ?
Ce réseau PP-AL étudie l’élaboration et la mise en œuvre de politiques agricoles, environnementales et de développement rural afin de comprendre leurs mécanismes et leurs effets, en particulier en termes de transformations du monde rural et de lutte contre les inégalités. Ainsi, les partenaires scientifiques du réseau analysent les politiques et les transformations de l'action publique, en impliquant les différents acteurs du monde rural et les décideurs. publiques et les transformations de l’action publique, en impliquant les différents acteurs du monde rural et les décideurs.