Coralie Calvet

La problématique générale qui structure mes activités de recherche concerne l’analyse des formes d’action publiques, citoyennes et privées, mises en œuvre en réponse à la crise écologique pour améliorer la conservation de la biodiversité. Les sociétés doivent faire face à des pressions et à des contraintes de plus en plus nombreuses et de différentes natures : le changement climatique, la pression démographique, l’érosion de la biodiversité, et les conflits d’usages. Ces contraintes participent à la complexité de la gestion et de l’organisation des territoires dans l’espace et dans le temps, et obligent les acteurs à s’organiser pour y faire face. C’est l’étude des réponses des sociétés portées à la fois par des organisations, des institutions et des citoyens qui motive mon activité de recherche. Celle-ci s’efforce de conjuguer excellence scientifique et transfert vers la formation d’étudiants et l’action auprès des décideurs publics et privés.

Mes recherches s’articulent autour de 3 grands objectifs :

1. évaluer les conditions d’émergence et d’efficacité des dispositifs de gestion environnementale réglementaires,
2. étudier des modes d’action alternatifs pour la conservation de la biodiversité,
3. développer des méthodes et des outils pour accompagner les acteurs du territoire dans la mise en œuvre de la transition (agro)écologique.

En réponse à ces objectifs, je pose des questions de gouvernance de la biodiversité, de rôles des institutions et des organisations non gouvernementales dédiées à l’environnement (ONGE), de comportements et de stratégies d’acteurs, d’acceptabilité et d’actions des citoyens. J'étudie alors à la fois des acteurs publics (région Occitanie, métropoles), privés (agriculteurs, bureaux d'étude en environnement, banques de compensation), et les citoyens.

Pour répondre à ces enjeux, j’inscris mes travaux dans les sciences de la durabilité, plus précisément dans le champ de la socio-économie écologique (SEE). Les principes fondateurs de la SEE irriguent ma pratique de la recherche, en particulier : le recours à un pluralisme méthodologique, la reconnaissance d’une pluralité de valeurs (dont intrinsèques) accordée à la nature, l’appui à la décision, et l’ambition de mener une recherche inter- voire transdisciplinaire. Cela se traduit concrètement dans mes recherches par :

1. une approche interdisciplinaire pour coupler différents cadres d’analyse en sciences sociales avec les sciences écologiques,
2. la mobilisation d’une pluralité de méthodes et d’outils pour mener des analyses à la fois spatiales, quantitatives et qualitatives,
3. la conduite de démarches participatives avec les acteurs du territoire dans la perspective d’une recherche tournée vers l’action.

La problématique générale qui structure mes activités de recherche concerne l’analyse des formes d’action publiques, citoyennes et privées, mises en œuvre en réponse à la crise écologique pour améliorer la conservation de la biodiversité. Les sociétés doivent faire face à des pressions et à des contraintes de plus en plus nombreuses et de différentes natures : le changement climatique, la pression démographique, l’érosion de la biodiversité, et les conflits d’usages. Ces contraintes participent à la complexité de la gestion et de l’organisation des territoires dans l’espace et dans le temps, et obligent les acteurs à s’organiser pour y faire face. C’est l’étude des réponses des sociétés portées à la fois par des organisations, des institutions et des citoyens qui motive mon activité de recherche. Celle-ci s’efforce de conjuguer excellence scientifique et transfert vers la formation d’étudiants et l’action auprès des décideurs publics et privés.

Mes recherches s’articulent autour de 3 grands objectifs :

1. évaluer les conditions d’émergence et d’efficacité des dispositifs de gestion environnementale réglementaires,
2. étudier des modes d’action alternatifs pour la conservation de la biodiversité,
3. développer des méthodes et des outils pour accompagner les acteurs du territoire dans la mise en œuvre de la transition (agro)écologique.

En réponse à ces objectifs, je pose des questions de gouvernance de la biodiversité, de rôles des institutions et des organisations non gouvernementales dédiées à l’environnement (ONGE), de comportements et de stratégies d’acteurs, d’acceptabilité et d’actions des citoyens. J'étudie alors à la fois des acteurs publics (région Occitanie, métropoles), privés (agriculteurs, bureaux d'étude en environnement, banques de compensation), et les citoyens.

Pour répondre à ces enjeux, j’inscris mes travaux dans les sciences de la durabilité, plus précisément dans le champ de la socio-économie écologique (SEE). Les principes fondateurs de la SEE irriguent ma pratique de la recherche, en particulier : le recours à un pluralisme méthodologique, la reconnaissance d’une pluralité de valeurs (dont intrinsèques) accordée à la nature, l’appui à la décision, et l’ambition de mener une recherche inter- voire transdisciplinaire. Cela se traduit concrètement dans mes recherches par :

1. une approche interdisciplinaire pour coupler différents cadres d’analyse en sciences sociales avec les sciences écologiques,
2. la mobilisation d’une pluralité de méthodes et d’outils pour mener des analyses à la fois spatiales, quantitatives et qualitatives,
3. la conduite de démarches participatives avec les acteurs du territoire dans la perspective d’une recherche tournée vers l’action.

Calvet, C. (2022). The place of ecological knowledge in policies for ecological neutrality. In : Do we need to be nostalgic about the past to protect the nature of tomorrow? L. Godet, S. Dufour  et  A.J.  Rollet  (Coord.), Iste Editions, chapter 8.

Boileau, J., Calvet, C., Pioch, S., Moulhérat, S. (2022). Ecological equivalence assessment: the potential of genetic tools, remote sensing and ecological modelling to better apply the mitigation hierarchy. Journal of Environmental Management. 305, 114415.

Tarabon, S., Calvet,C., Isselin, F., Dutoit, T. (2020). Integrating a landscape connectivity approach to the mitigation hierarchy planning following urbanization dynamics. Landscape and Urban Planning, 202, 103871.

Vaissière, AC., Calvet, C., Levrel, H., Wunder, S. (2020). Biodiversity offsets and payments for environmental services: clarifying the family ties. Ecological Economics, 169, 106-428

Calvet, C., Le Coënt, P., Quétier, F., Napoleone, C. (2019). Challenges of achieving biodiversity offsetting through agri-environmental schemes: evidence from an empirical study. Ecological Economics, 163, 113- 125.