BOUNDARYBOAR

Résumé

L’augmentation des densités de sangliers a un coût économique considérable et entraine une tension sociale forte entre les parties-prenantes. Cette tension, ainsi que le manque de données factuelles, limite la possibilité d’imaginer collectivement d’autres pratiques de gestion. Le projet ambitionne de faire coopérer les acteurs en s’appuyant sur une étude de l’écologie spatiale du sanglier offrant des données jouant le rôle d’«objets frontière» autour desquels articuler la discussion. Une modélisation participative complètera l’approche, permettant de construire collectivement une vision du fonctionnement du système et d’explorer des modalités de gestion. Le projet, en révélant les interdépendances socioécologiques, améliorera la synergie entre acteurs dans la co-construction et la mise en œuvre de pratiques de gestion plus efficaces, et pourrait être une avancée significative en géographie animale et écologie spatiale, et en retour pour la gestion des conflits homme-faune sauvage.

Abstract

Spatial Ecology and Participatory Modelling for the Social and Ecological Management of Wild Boars

The increase in wild boar abundance has a huge economic cost and creates a strong tension between stakeholders (hunters, farmers, protected area managers…). This tension, as well as the lack of data, limits the collective thinking around alternative management practices. The project has the ambition to make stakeholders cooperate with each other by designing a study of the spatial ecology of wild boar that will provide factual data later used as “boundary objects” facilitating the discussion amongst actors. A participatory modelling approach, which allows the collective building and understanding of the functioning of the system and the exploration of management scenarios, will also be used. The project, by revealing the socio-ecological interdependencies, will improve synergy between stakeholders to design and implement more effective management practices, and could be a major breakthrough in animal geography and spatial ecology, and in turn for the management of human-wildlife conflicts.