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Nastassia Reyes

Océan Indien, zone tropicale, Méditerranée, Europe

Membre associé

Anthropologie

Anthropologie de l’environnement, anthropologie politique, anthropologie de la globalisation, ethnoécologie

Adresse professionnelle : Musée de l'Homme Place du Trocadéro, 75116 Paris

E-mail : nastassia.reyes@ird.fr

Téléphone :

Les projets de Nastassia Reyes

Photo de présentation des actions de recherche

Programmes et actions de recherche en cours

Mes recherches en anthropologie portent sur la reconfiguration des rapports de force à l’aune des
enjeux de raréfaction des ressources naturelles et de la mise en politique des droits d’accès aux ressources. Elles se sont d’abord concentrées sur la Méditerranée (Espagne, France et Italie) avant de s’étendre aux enjeux marins présents sur le continent africain (Côte d’Ivoire et Seychelles). Sur la zone méditerranéenne, mes travaux se sont concentrés sur l’analyse des changements suscités par l’application des politiques de gestion des ressources naturelles sur les pratiques des pêcheurs artisans (comparaison Catalogne, Occitanie et Sicile), et les conditions de mobilisations et d’actions collectives à l’échelle européenne. Mon intégration au sein de l’UMR GRED, puis de l’UMR SENS, m’ont permis d’étendre mes réflexions aux enjeux de gouvernance de la pêche thonière tropicale industrielle. J’ai alors initié en 2018 le programme « La pêche thonière tropicale entre productivisme et durabilité : un métier en mutation » (MetMut), que je coordonne actuellement avec Pierre-Yves Le Meur, dans le cadre duquel nous avons développé des collaborations de recherche au niveau national et internationale, mais aussi en partenariat public/privé. Ce programme interroge la manière dont les acteurs de l’arène thonière répondent aux transformations contemporaines de cette activité et font face aux enjeux de durabilité dans l’accès et la gestion de la ressource en thon tropical.

Mes recherches, développées dans le cadre de ce projet, explorent les réseaux et les dynamiques sociales d’une activité multi-localisée et analysent la disjonction des rapports Nord/Sud, mais aussi les relations Sud/Sud qui se (re)constituent autour du maritime. Le thon, en tant qu’objet social, permet d’aborder les liens et les rapprochements entre des lieux a priori distants, rendant ainsi possible l’étude des espaces de frictions (Tsing, 2005) et de pouvoirs (Jeudy et al., 1997) en passant des instances internationales aux pays de débarquement des captures, des sièges des grandes industries européennes aux espaces de pêche hauturiers, des bancs de Bruxelles aux étales des marchands locaux ivoiriens et seychellois. Elles s’appuient sur une démarche compréhensive et empirique laissant place à un rapport privilégié au terrain. L’approche développée (ethnographie multisituée) m’a ainsi amenée à circuler depuis les lieux de production jusqu’aux commissions internationales, à travailler dans plusieurs langues (espagnol, français, italien et anglais), et à développer une démarche de recherche et des approches de concertation sociale en contexte multi-acteurs (pêcheurs industriels européens, pêcheurs artisans, porteparoles professionnels, experts, fonctionnaires de la Commission européenne, Ministres de plus de 50 pays et représentants d’ONG, mais aussi entreprises de l’agroalimentaire).

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Collaborations scientifiques

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Thèses en cours

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Mes recherches en anthropologie portent sur la reconfiguration des rapports de force à l’aune des
enjeux de raréfaction des ressources naturelles et de la mise en politique des droits d’accès aux ressources. Elles se sont d’abord concentrées sur la Méditerranée (Espagne, France et Italie) avant de s’étendre aux enjeux marins présents sur le continent africain (Côte d’Ivoire et Seychelles). Sur la zone méditerranéenne, mes travaux se sont concentrés sur l’analyse des changements suscités par l’application des politiques de gestion des ressources naturelles sur les pratiques des pêcheurs artisans (comparaison Catalogne, Occitanie et Sicile), et les conditions de mobilisations et d’actions collectives à l’échelle européenne. Mon intégration au sein de l’UMR GRED, puis de l’UMR SENS, m’ont permis d’étendre mes réflexions aux enjeux de gouvernance de la pêche thonière tropicale industrielle. J’ai alors initié en 2018 le programme « La pêche thonière tropicale entre productivisme et durabilité : un métier en mutation » (MetMut), que je coordonne actuellement avec Pierre-Yves Le Meur, dans le cadre duquel nous avons développé des collaborations de recherche au niveau national et internationale, mais aussi en partenariat public/privé. Ce programme interroge la manière dont les acteurs de l’arène thonière répondent aux transformations contemporaines de cette activité et font face aux enjeux de durabilité dans l’accès et la gestion de la ressource en thon tropical.

Mes recherches, développées dans le cadre de ce projet, explorent les réseaux et les dynamiques sociales d’une activité multi-localisée et analysent la disjonction des rapports Nord/Sud, mais aussi les relations Sud/Sud qui se (re)constituent autour du maritime. Le thon, en tant qu’objet social, permet d’aborder les liens et les rapprochements entre des lieux a priori distants, rendant ainsi possible l’étude des espaces de frictions (Tsing, 2005) et de pouvoirs (Jeudy et al., 1997) en passant des instances internationales aux pays de débarquement des captures, des sièges des grandes industries européennes aux espaces de pêche hauturiers, des bancs de Bruxelles aux étales des marchands locaux ivoiriens et seychellois. Elles s’appuient sur une démarche compréhensive et empirique laissant place à un rapport privilégié au terrain. L’approche développée (ethnographie multisituée) m’a ainsi amenée à circuler depuis les lieux de production jusqu’aux commissions internationales, à travailler dans plusieurs langues (espagnol, français, italien et anglais), et à développer une démarche de recherche et des approches de concertation sociale en contexte multi-acteurs (pêcheurs industriels européens, pêcheurs artisans, porteparoles professionnels, experts, fonctionnaires de la Commission européenne, Ministres de plus de 50 pays et représentants d’ONG, mais aussi entreprises de l’agroalimentaire).

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Collaborations scientifiques

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Thèses en cours

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Publications récentes

  • Reyes N., (Accepté – à paraître en 2023), "Frictions post-coloniales dans l’océan Indien. Accès et accaparement des ressources en thon tropical", Cahier d’anthropologie maritime.
  • Reyes N., (2022), " Lire les techniques, pour comprendre les rapports à l’environnement. Apports et limites de l’ethnoécologie ", Revue d’ethnoécologie.
  • Reyes N. et Airaud M., (2022), "Le DCP pour et par l’arène thonière tropicale. Un dispositif sociotechnique en débat", Anthropologie des connaissances.